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Yahouza Sadissou, ministre de l’Enseignement supérieur : « Je lance un cri de cœur pour un consensus



« Depuis ma prise de fonction, il y a bientôt un an, je n’ai fait que gérer des crises quotidiennes. C’est pourquoi je lance un cri de cœur à l’endroit de tous les Nigériens pour un consensus autour de notre système éducatif, en général, et de celui de l’enseignement supérieur en particulier. » C’est le cri de cœur lancé, le week-end dernier, par le ministre de l’Enseignement supérieur, Yahouza Sadissou, devant les députés. Interpellé sur la crise que traversent les universités du pays, notamment celle de Niamey, le ministre laisse entendre que plusieurs causes profondes justifient la tension en vigueur à l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le ministre caractérise ces crises par la culture de la violence sur les campus, entretenue par les étudiants ; l’absentéisme de certains enseignants et la politisation de l’environnement universitaire. Il ajoute également que les subventions accordées aux universités publiques sont insuffisantes. « Elles permettent tout juste, dans la plupart des cas, le paiement des salaires et des bourses. Il y a aussi le retard dans la libération des crédits par trimestre et dans le décaissement de fonds auprès du Trésor national ou régional. Ceci conduit au retard dans le paiement des salaires des enseignants et des personnels administratifs et techniques et des bourses et aides sociales accordées aux étudiants, mais aussi à l’insuffisance des infrastructures (Amphithéâtre, salles de cours, bibliothèques, cyber, bus, dortoirs), des enseignants en quantité et en qualité et des offres au niveau des œuvres universitaires », décrit le membre du gouvernement.


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