La justice rendra son verdict le 13 mars sur le bras fer entre étudiants et enseignants
- Nigerenligne
- 8 mars 2018
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(Niamey et les 2 jours) - Le procès sur le caractère jugé « illégal » (selon les étudiants) de la grève illimitée des enseignants de l’Université Abdou Moumouni a démarré hier à Niamey. Le verdict sera rendu le 13 mars prochain.
L’avocat de l’Union des scolaires nigériens (USN) a « demandé au juge de constater le caractère non fondé et non professionnel de la grève du SNECS, » a rapporté le Secrétaire général de l’Usn, Algabid Ider.
Tout remonte au 7 février dernier lorsque durant une opération de maintien de l’ordre, des membres de la Commission des affaires sociales et de l'ordre (Caso), l’équivalent de la police estudiantine ont agressé un enseignant durant leur opération de maintien de l’ordre. Ceci, suite au « refus d’obtempérer » de l’enseignant qui a forcé le passage pour rejoindre son bureau, selon les témoins.
En guise de protestation, les professeurs réunis au sein du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur de la section de Niamey (SNECS) sont entrés en grève le 20 février pour protester contre l’agression dont a été victime leur collègue. Les grévistes réclament également l’exclusion des étudiants considérés comme responsables de l’acte d’agression et la dissolution pure et simple de la Caso.
Il y a de cela quelques jours, les étudiants ont publié une lettre ouverte d’excuse à l’endroit des enseignants après une rencontre avec le SNECS. Une démarche visiblement insuffisante puisque lundi dernier, les enseignants ont reconduit la grève jusqu’à la satisfaction de leurs doléances : ce qui suscite le courroux des étudiants qui parlent d’un « incident mineur » qui ne justifie pas la grève illimitée qui paralyse le déroulement des cours.
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